Après
Après la fac, c'est le brouillard. Pendant 6 ans j'ai été orientée, conseillée et critiquée par les profs. A chaque pas, je savais que je trouverai quelqu'un de fiable pour me dire franchement si ça vaut le coup de continuer. C'était stressant, souvent pénible, mais terriblement confortable car il y avait les bonnes personnes tout autour de nous les petits étudiants. Des avis d'experts à donner sur une peinture aux pruneaux, une collection de bites miniatures en pâte à modeler ou encore une installation de pieds de porcs suspendus dans le hall du bâtiment. La fac d'arts plastiques, ça laisse des souvenirs.
Après la fac, on est tout seul et on s'oriente à tâton comme dans une pièce inconnue sans lumière. On est paumé mais il faut continuer. Alors on choisi ce qui nous plaît le plus, le chemin où l'on pense pouvoir se cogner un peu moins les doigts de pieds dans les meubles. Mais ça reste toujours difficile d'avancer parcequ'on cherche quelque chose et on ne sais pas quoi. On fait avec ce qu'on a, on essaye de donner du sens à ce que l'on fait. Parfois ça marche. Parfois ça foire. Mais la constante, c'est qu'on ne sait jamais vraiment pourquoi.
Poissons ,135 x 56 cm, acrylique sur bois/papier/tissu
Vierge à l'enfant, 70x50 cm, acrylique sur bois, tissu
Sans titre,109X95 cm, acrylique sur bois, tissu, pastel sec, papiers divers
Pikapika, 138X100 cm, acrylique sur bois, peluche/tissu, papiers divers
L'accident, 79x60 cm, acryliqe sur bois/collage papier
1. Sans titre, 30x30 cm, acrylique sur bois/tissu/encre
2. Sans titre, 30x30 cm, acrylique sur bois/papier collé/pastel sec
3. Couple, 30x40 cm, acrylique sur bois/mine de plomb sur papier
4. Sans titre, 30x30 cm, acrylique sur bois/tissu/encre
5. Loup, 100x70 cm, gouache/brou de noix/tissu
6. Sans titre, 102x42,5 cm, acrylique sur bois/pâte à modeler/collage/bandes de plâtre